Les MST (maladies sexuellement transmissibles) sont nombreuses et peuvent s’attraper de différentes manières. Toutes ne sont pas graves, mais toutes ne se soignent pas non plus. Une personne peut rester infectée durant toute sa vie par une maladie sexuellement transmissible, qu’elle soit contagieuse ou non, ou qu’elle soit dangereuse ou non.
C’est pourquoi, mieux vaut savoir ce que l’on a attrapé afin de prendre la bonne décision quant au médecin à consulter. Quant au traitement à prendre. Si le VIH est l’une des plus connues, ce n’est pas forcément l’infection que vous rencontrerez le plus souvent ou celle à laquelle vous serez forcément confronté. D’autres maladies peuvent s’avérer tout aussi dangereuses, parfois même plus dérangeantes au quotidien.
MST: L'herpès génital
Les symptômes de l’herpès génital sont généralement assez faciles à déceler. Et s’ils peuvent s’apparenter également au papillomavirus, les symptômes de cette MST ont la particularité de partir et revenir à intervalle régulier. Ce n’est pas le cas dans le second virus. Quels sont ces symptômes? Des zones rouges qui gonflent sur et autour des zones intimes (vagin ou pénis). Ce virus n’est en général pas d’une grande gravité.
Il est juste gênant vis-à-vis du conjoint car peu esthétique. De plus,il n’offre pas une image très propre des parties intimes, même si ce n’est pas le cas. Cependant, ce virus ne se soigne pas. Au même titre que l’herpès sur le visage, il s’agit d’éruptions qui arrivent avec des facteurs tiers (pollution, stress, allergies…). Des crèmes apaisantes existent mais elles ne font pas disparaître les réactions dermatologiques.
MST: Le papillomavirus
Les symptômes sont assez similaires à ceux de l’herpès génital. L’origine est cependant différente, et un traitement existe et s’impose. Car rester avec ce virus peut, à long terme, provoquer un cancer. Il existe un traitement pour éliminer les verrues, malgré le fait que le virus s’élimine souvent de lui-même. Si vous observez que les symptômes physiques de cette MST ne disparaissent pas d’eux-mêmes, vous savez qu’il ne s’agit donc pas de l’herpès génital mais bien du papillomavirus. Il s’impose alors de consulter votre médecin afin de procéder à des examens et recevoir un traitement approprié.
MST: L'infection urinaire
Vous avez déjà eu la sensation de brûlures lorsque vous urinez? Dans ce cas, vous souffrez d’une infection urinaire. Il s’agit en réalité de la conséquence d’une infection de type IST (infection sexuellement transmissible). Il peut s’agir d’herpès, de chlamydia, d’une cystite… Si les symptômes persistent au-delà de quelques jours, il est impératif de consulter un médecin pour être traité par antibiotiques et anti-inflammatoires. Si vous êtes particulièrement sujet aux infections urinaires, évitez de laver trop souvent vos parties intimes et buvez au moins deux litres d’eau par jour.
MST: Les douleurs intimes
Plusieurs IST et MST telles que la chlamydia ou la gonorrhée entraînent des douleurs testiculaires ou abdominales. Cependant, des douleurs latentes peuvent être des symptômes d’autres problèmes. De plus, vous pouvez autant éprouver une douleur faible et rapide, tout comme une douleur forte et longue dans le temps.
Tout est donc une question de comportement et de ressenti. Les infections peuvent elles aussi donner lieu à des douleurs plus ou moins fortes, et plus ou moins longues. Le SIDA, par exemple, entraîne des douleurs musculaires généralisées dans le corps. Cependant, comme la douleur est une notion trop vague, il est toujours plus prudent de consulter rapidement un médecin en cas de douleurs intimes. Aussi bien pour l’homme que pour la femme.
MST: Les saignements intimes
En dehors de la période de règles chez la femme, et en tout temps chez l’homme, les saignements intimes ne sont jamais un signe normal. Ils doivent être surveillés de près et ne peuvent durer dans le temps. Un rapport sexuel plus sauvage peut créer des lésions vaginales chez la femme, ce qui n’est en soi pas grave. Il en est de même pour l’homme. Mais dans ce cas précis, les saignements sont faibles et ne durent pas dans le temps. Dans les cas les plus graves, on peut noter la présence d’un cancer ou d’une infection plus grave. Ils sont donc à surveiller de très près.
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